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LA PROPOSITION D'INFOCIVICA AU GROUPE DE TURIN
Bruno Somalvico
RÉPONSES DES INTERVENANTS
CONCLUSIONS

INFOCIVICA - IDENTITE ET DIVERSITE DE L'EUROPE - Séminaire d'approfondissement rapport n. 1. La transformation de la société, la demande et la mission des services publics dans la société de l'information et de la connaissance
Prix Italia Turin– 21 septembre 2010

RÉPONSES DES INTERVENANTS



Synthèse en temps réel:

Avant que n'intervienne la séance des réponses aux contributions, Italo Moscati, qui dans le cadre des journées du Prix Italia a présenté son documentaire "Concert italien", a  dans une brève prise de parole suggéré que soit pris en considération ce projet, très utile à ses yeux, d'écrire une histoire du pays au travers de l'histoire de la TV publique, sur la façon de faire de la télévision.

A sa suite, Emilio d'Orazio, directeur de Politea prend la parole. Un peu de philosophie. D'Orazio a voulu, à la suite de Sorice, demander et se demander si s'interroger sur un thème aussi important comme les missions de service public, sans répondre à des questions plus radicales, et qui sont peut-être en amont et ne relèvent-elles pas de la philosophie politique. Ceci car tous les orateurs ont parlé de « valeur ». A un, point tel qu'ils pourraient mériter de plus amples développements et poser en préalables.
Il  a conclu avec cette rematque qu'effectivement dans ce panorama le service public et le privé tendent à se confondre.

 

Enrique Bustamante Ramirez décrit un fil conducteur désormais commun aux différents pays. Le problème de la qualité des contenus et les progrès de technologie sont partie liée. Invitation à être critique dans la confrontation vis à vis des directives de la Commission Européenne. Surtout celles qui ont pour origine les lobbys privés et qui se sont acharnés contre le service public le lestant avec des règles et des normes et des limites suffocantes. Nous devons être plutôt prêts à répondre aux requêtes du public de la communauté européenne.

Francisco Rui Càdima - Il est intéressant de faire collaborer tous les membres du Groupe Européen de Turin avec le réseau. Au travers de contact régulier via Internet. Chaque membre devrait poster des informations, des études, et ce, régulièrement, et aussi ce qui intervient aux niveaux nationaux et pour ce qui regarde les règles mais aussi de petits rapports de synthèse intermédiaires, avec cette proposition d'ouvrir un Forum sur le site d'Infocivica. Un vraie et authentique observatoire de la Télévision Publique Européenne

 

Matthew Hibberd fait alors deux incises: Ense référant tout d'abord au titre du séminaire, il explique qu'il est fondamental de pleinement comprendre le contexte social. Tout remodelage des médias de service public implique une compréhension claire en quoi la société change et se recompose. L'opportunité d'une interaction est une forme de démocratisation à laquelle nous assistons indubitablement.

 

Beata Klinkiewicz - Pour répondre à la question de ce qu'est la cross-médialité, il convient d'examiner les valeurs du service public à la lumière des situations technologiques et sociales. De la fragmentation sociale à l'évolution technologique. Nous devrions également nous demander si les changements technologiques et les nouveaux défis économiques modifient ou pas la nature de l'accès aux nouveaux médias, comme cela semble être le cas. Très probablement, il serait enfin utile de prendre en considération d'autres situations en des pays non-européens.

 

Pierre Musso - Nous assistons depuis une trentaine d'années à un dérégulation, il convient désormais d'envisager de procéder à une nouvelle et radicale réglementation de la mission de service public. Nous avons perdu du sens aussi, parce qu'au cours des trois décennies, la situation s'est radicalement modifiée. La télévision n'a pas disparu. Nous devons pas penser en termes de substitution mais plutôt d'évolution. L' Europe se devrait d'être volontariste en matière de programmes. Il y a également les questions d'un accès non-discriminatoire et de la formation des usagers.

 

Giuseppe Richeri - Si nous voulons aboutir à des résultats nous devons renoncer à l'idée d'une télévision public telle qu'elle fut jusqu'à aujourd'hui. Pas dans un sens pédagogique, concept dorénavant dépassé. Il est tout autant risqué de penser que soit nécessaire de conserver à la diffusion traditionnelle publique l'importance a eu jusqu'à nos jours dans un nouveau contexte réticulaire qui est une réalité totalement différente. Enfin, les économistes nous offrent un concept pleinement opérationnel, celui de la faillite du marché : l'intervention publique est légitime et importante là où le marché échoue. Vis à vis des médias, nous sommes face à une situation de ce type parce que les médias privés ne sont pas en mesure de fournir contenus d'intérêt public. nous devons entrer dans une logique différente : nous devons chercher à créer un service public en mesure de fournir des contenus d'intérêt collectif dont le privé est incapable. Donc un service public qui ne mette pas en œuvre des grilles de programme avec la logique du privé. Pour ceci la publicité ne doit plus être aussi déterminante dans la TV publique.

Roberto Suarez Candel les valeurs qui sont derrière les choix de chaque pays sont la raison de la diversité entre nos pays. La question est de savoir jusqu'à quel point nous devons contribuer à ce débat ou le modifier. Le problème est vraiment être écouté. Alors pourquoi ne pas parler directement aux diffuseurs ? Au public. il faut changer les rapports entre service public et usagers.

 

Michele Sorice depuis quelques années, nous nous sommes subordonnés aux règles du marché bien que nous ne pensions pas, que comme l'eau, tout puisse être abordé avec une logique marchande. Cette transformation a aussi investi d'autres domaines. La communication dans l'espace public des sociétés médiatisées est un bien essentiel d'où la centralité du service public comme moyen d'accès aux différentes formes de la communication. Ce rend la situation complexe c'est qu'en amont il y a le débat sur la sociétés de maintenant et du futur après l'écroulement des systèmes communistes et libéraux.

 

Philip Schesinger - En pensant au futur de la télécommunication et des services publics il est clair que nous sommes tous sont impliqués, mais que peu ont déjà une claire vision des nouveau modes d'intervention. Ceci parce que la participation des individuels à la construction des nouveaux médias est devenue complexe. Dans la tentative de changer la nature du débat au niveau européen il faut être conscients de la difficulté d'avoir une influence réelle et opérationnelle. Il y a une possibilité cependant de faire quelque chose d'innovant. Nous devons être des réalistes et conscients. Tous nous sommes d'accord sur le fait que la communication doit être un facteur démocratique. Au-delà des différences entre les nations. Face à une situation toujours plus complexe, nous avons réunis ensemble les pièces du puzzle, mais nous n'avons pas encore le cadre global. Il y a une tendance générale vers un oligopole dans le domaine des communications.

 

Synthèse continue en temps réel